1987 : Création du festival « Théâtres au cinéma ». Pour mémoire les trois coups ont été donnés par une personnalité de choix qui avait dès cette première édition misé sur notre initiative, le maestro des planches, Peter Brook, invité cardinal de ce festival inaugural. Ce fut égalemement notre première publication Le succès public fut tout simplement bouleversant.

Dès lors et au fil des ans, l’audace d’une programmation étayée fut accompagnée par un ouvrage raisonné (devenu grâce aux sollicitations, tant des cinéphiles que des institutions, une véritable référence bibliographique et ciné-critique) qui aura permis une réel adoubement du festival « Théâtres au cinéma », C’est ainsi que furent publiés 25 ouvrages « Théâtres au cinéma », 6 petits livres « Du théâtre au cinéma » et plusieurs hors-série.

Ces ouvrages sont toujours disponibles à la vente. Pour passer commande, veuillez nous écrire à cine-festivals@orange.fr.

Collection Magic  Cinéma
Indicatif éditeur : 2-912561 Ref Electre : 28155
Titre-clé : Collection Magic Cinéma
Directrice de collection : Dominique BAX

Collection Théâtres au cinéma

Théâtres au cinéma n° 1, 1990
Peter Brook, Tennessee Williams
Hommage à Laurence Olivier
80 pages / 2-9504521-0-8 / 10 €

D’abord intéressé par le cinéma, Peter Brook se tourne très jeune vers le théâtre, et monte à seulement 23 ans plusieurs œuvres de Shakespeare pour la Royal Shakespeare Company. Loin d’abandonner le cinéma, il signe au cours de sa carrière 14 productions cinématographiques, dont Sa Majesté des mouches. Quant à Tennessee Williams, toute sa vie durant, il n’a cessé de dialoguer avec les mythes. Au cinéma, les plus grands réalisateurs de sa génération, de Joseph Mankiewicz à John Huston, signèrent les adaptations des pièces.

Théâtres au cinéma n° 2, 1991
Manoel de Oliveira, William Shakespeare
128 pages / 2-9504521-1-6 / 18

Le cinéaste portugais Manoel de Oliveira, disparu en 2015 à 106 ans, a laissé une œuvre unique, récompensée à Cannes en 2008 qui témoigne de son exigence et de son immense talent.
À peine né, le cinéma adapte les pièces de Shakespeare. Les transpositions les plus inattendues propulsent son génie dans les temps et les lieux les plus divers : l’Italie des lendemains de guerre, le Japon médiéval, le cauchemar fasciste des années trente, les châteaux baroques du XIXe siècle, les cités modernes

Théâtres au cinéma n° 3, 1992
Ingmar Bergman, August Strindberg
92 pages / 2-9504521-2-4 / 18

La cinquantaine de films qu’il a réalisés entre 1946 et 2003 sont la part visible d’un iceberg artistique qui comprend le théâtre, la télévision, la radio, l’écriture cinématographique. Inspiré par son maître à penser, son compatriote August Strindberg, Bergman a fait de l’intériorité de l’âme son sujet de prédilection.
Strindberg fait partie des auteurs suédois les plus importants et est un des pères du théâtre moderne. Ses œuvres, qui se classent parmi deux courants littéraires majeurs, le naturalisme et l’expressionnisme, furent adaptées au cinéma.

Théâtres au cinéma n° 4, 1993
Luis Buñuel, Federico Garcia Lorca
100 pages / 2-9504521-3-2 / 18

D’ »Un chien andalou » à « Cet obscur objet du désir« , Luis Buñuel a laissé derrière lui une œuvre considérable. Même après sa disparition, il n’en finit pas de hanter le cinéma et les arts. Sans concessions et aux positions radicales, il n’a cessé de questionner notre société. Au début des années 20, à Madrid, Luis Buñuel et Federico Garcia Lorca furent les trois meilleurs amis du monde.

Théâtres au cinéma n° 5, 1994
Joseph Losey, Harold Pinter
100 pages / 2-9504521-4-0 / 18

« Il faut faire face à la réalité pour ensuite la reconstruire » disait Joseph Losey. Peu de cinéastes nous ont laissé une œuvre aussi variée, où le sujet intimiste côtoie le policier, le politique, l’historique, le parodique et même le fantastique, et une vision du monde aussi reconnaissable dans son originalité. The Servant est un des sommets de la filmographie de Joseph Losey, qui collabore ici pour la première fois avec le dramaturge Harold Pinter qui signe également son premier scénario.

Théâtres au cinéma n° 6, 1995
Théo Angelopoulos, La Tragédie grecque  (Eschyle, Sophocle, Euripide)
112 pages / 2-9504521-6-7 / 18

A la question de savoir pourquoi il faisait des films, Angelopoulos a une fois répondu en citant Borges: «Pour moi, pour mes amis et pour adoucir le passage du temps.». Figure emblématique du « Nouveau Cinéma grec » à partir des années 1970, Théo Angelopoulos a réalisé une quinzaine de films, caractérisés par de longs et silencieux plans sur fond de paysages de son pays et évoquant pour la plupart l’histoire et la société grecques.

Théâtres au cinéma n° 7, 1996
Andrzej Wajda, Fédor Dostoïevski
144 pages / 2-9504521-8-3 / 23

Artiste engagé, Andrzej Wajda, a été pendant toute sa vie le chantre de la difficile histoire polonaise, à laquelle il a su donner une dimension universelle, récompensée par un Oscar en 2000 pour l’ensemble de son œuvre. Avec Shakespeare et Tchekhov, Dostoïevski est un des romanciers les plus adaptés au cinéma. En un peu plus d’un siècle, quelque cent cinquante-cinq longs métrages ont ainsi été réalisés, dont cinq par Andrzej Wajda.

Théâtres au cinéma n° 8, 1997
Milos Forman, Franz Kafka
116 pages / 2-9504521-9-1 / 23

Milos Forman, à la fois chef de file de la Nouvelle Vague tchèque et l’un des plus grands cinéastes américains. En seulement 12 longs-métrages, il a signé une œuvre majeure, rare et subversive, parfois à contretemps, mais toujours à l’heure juste.
Au début du 20e siècle, Franz Kafka était fasciné par le cinéma. Dans ses écrits, on trouve de nombreuses références à ce qu’il a vu au cinéma. Si elle n’a que très peu était adaptée au cinéma, l’œuvre de Kafka n’en a pas moins influencé bon nombre de long-métrages, dans lesquels on peut déceler l’influence évidente du style et des obsessions de l’écrivain pragois.

Théâtres au cinéma n° 9, 1998
Bertolt Brecht, Margarethe von Trotta
160 pages / 2-912561-00-0 / 26

Les rapports liant Bertolt Brecht au cinéma n’ont jamais été simples. Nous sommes revenus sur cette succession d’échecs, de ses premiers essais berlinois à ses projets avortés d’après-guerre. La double saga d’un homme et d’un art dans le siècle. Qu’est-ce qu’un cinéma brechtien ? Ou encore : quel est le cinéaste brechtien ?
La cinéaste allemande Margarethe von Trotta est une figure majeure du nouveau cinéma allemand avec  une filmographie toujours renouvelée, abordant l’intime pour mieux parler de politique, à travers des femmes battantes plongées au cœur de l’Histoire.

Théâtres au cinéma n° 10, 1999
Patrice Chéreau / Jean Genet / Bernard-Marie Koltès
188 pages / 2-912561-02-7 / 26

Metteur en scène, réalisateur césarisé, acteur, Patrice Chéreau a marqué le cinéma, le théâtre et l’opéra par son aura inégalée et son sens unique de la dramaturgie. Passionné de cinéma, Bernard-Marie Koltès se nourrissait de films et a été formé autant par le cinéma que par la littérature. La rencontre entre Koltès et Chéreau a donné naissance à une œuvre théâtrale majeure, dont la « dimension métaphysique transcende le simple cadre scénique ».

Théâtres au cinéma n° 11, 2000
Pier Paolo Pasolini / Alberto Moravia
228 pages / 2-912561-03-5  / 28

« Mon itinéraire personnel par rapport à Pasolini ? C’est très simple, nous étions amis. Une amitié fraternelle. Il mettait sa vie dans son cinéma ? Le cinéma de Pasolini, comme toutes les œuvres d’art d’une certaine élévation, est inspiré en même temps par des questions personnelles et par des choix culturels. Il est clair que c’était un auteur qui s’exprimait toujours à la première personne, comme tous les metteurs en scène majeurs. En même temps, il se préoccupait de la fusion, par-delà les siècles, de la géographie, de certaines données culturelles. » Alberto Moravia

Théâtres au cinéma n° 12, 2001
Rainer Werner Fassbinder / Heinrich Von Kleist
204 pages / 2-912561-05-1 / 28

« Vis-à-vis du public, on devrait ne jamais être complaisant, mais toujours provoquant.» disait Fassbinder. De son premier court-métrage réalisé en 1966 à sa mort prématurée en 1982, Rainer Werner Fassbinder a réalisé plus de 40 films pour le cinéma et pour la télévision, brossant au fil de son œuvre un tableau extraordinairement riche et complexe de l’Allemagne au XXe siècle.
Ignoré de son vivant, Kleist conquit, après sa mort tragique à 34 ans, une audience considérable. De nombreux réalisateurs dont RW Fassbinder, Marco Bellocchio ou Eric Rohmer transposèrent ses textes, denses, succincts au cinéma

Théâtres au cinéma n° 13, 2002
Marguerite Duras / Alain Robbe-Grillet
228 pages / 2-912561-05-1 / 28

Deux écrivains de cette trempe ne pouvaient demeurer à l’ombre l’un de l’autre, mais on ne peut nier cependant « la proximité chaleureuse de leurs ouvrages ». Et puis tous deux ont en commun une épisodique infidélité à la littérature pour la caméra. Et là aussi, ils étaient novateurs. Chacun selon son écran. Les deux ayant assumés d’emblée e fait de bâtir leur œuvre sur d’incontestables colonnes narcissiques.

Théâtres au cinéma n° 14, 2003
Raoul Ruiz
192 pages / 2-912561-08-6 / 28

Raoul Ruiz avait choisi Paris pour poser ses valises après avoir fui le Chili. Dans son cinéma aussi, ce prolifique réalisateur n’aura eu de cesse de voyager pour réaliser ses œuvres. Et, en près de 100 films, d’embarquer le spectateur dans des histoires fascinantes, entre rêve et réalité. Un cinéma baroque et empreint de surréalisme.

Théâtres au cinéma n° 15,  2004
Luchino Visconti, Gabriele D’Annunzio,  Giuseppe Verdi au cinéma
224 pages / 2-912561-10-8 / 28

Esthète de la pellicule, hanté par le mal, Luchino Visconti a construit une œuvre romanesque et tourmentée, portée par la passion qui consume les êtres et l’Histoire qui les broie. La musique  dont celle de Verdi, est au cœur de ses films de Visconti. Loin d’en illustrer les images, la musique en est comme un double sonore. Il a été particulièrement influencé par la littérature de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle en particulier Gabriele D’Annunzio.

Théâtres au cinéma n° 16, 2005
Glauber Rocha, Nelson Rodrigues et le cinéma novo
216 pages / 2-912561-11-6 / 28

« Sans doute est-il difficile, aujourd’hui, de mesurer l’aura qui fut celle de Glauber Rocha dans les années 1960. Car l’auteur du Dieu noir et le diable blond ne fut pas seulement la figure centrale du Cinema Novo, il en fut aussi, et peut-être surtout, son prophète. » (Les Inrocks)
Nelson Falcão Rodrigues, son compatriote, dramaturge, journaliste et romancier, a insufflé un souffle nouveau au théâtre brésilien. Il fut influencé par le cinéma et ses pièces furent transposées au cinéma.

Théâtres au cinéma n°17, 2006
Robert Kramer
192 pages / 2-912561-14-0 / 28

Cinéaste hors normes, Kramer n’aura jamais cessé de chercher des voies pour raconter des histoires, des connexions pour témoigner de son engagement dans le monde, des méthodes pour mettre en oeuvre sa responsabilité d’homme et d’artiste. « Pour moi,disait-il, chaque film était en soi la création d’une collectivité. » Jacques Mandelbaum Le Monde

Théâtres au cinéma n°18, 2007
Serguei Paradjanov
176 pages / 2-912561-16-7 30

Sarkis Yossifovitch Paradjanian, né à Tbilissi de parents arméniens, qui a travaillé en Russie, en Géorgie et en Arménie, a toujours porté en lui ce mélange des cultures qui a enrichi son cinéma. Indépendant, contestataire, trublion, ses prises de position lui ont valu trois fois la prison d’où il sortit malade et épuisé. Ses films demeurent parmi les plus beaux et les plus insolites, de La Légende de la forteresse de Souram à Achik Kérib en passant par Sayat Nova, œuvres flamboyantes et inoubliables.

Théâtres au cinéma n°19, 2008
Derek Jarman, Jean Cocteau
256 pages / 978-2-912561-18-0 / 30

Leurs œuvres cinématographiques ont ce privilège rare d’être à la fois extrêmement marginales et toujours plus séminales : si la reconnaissance de Jarman est encore longue à venir en France, il a été et demeure en Angleterre l’inspirateur d’une longue série de plasticiens, cinéastes, vidéastes et musiciens. Quant à Cocteau, son influence est innombrable et semble même constituer une part de l’œuvre ou de son projet. Voilà unes des raisons de leur voisinage dans ce livre, rassemblement de textes qui tentent de reparcourir la complexité de leurs œuvres de cinéma.

Théâtres au cinéma n°20, 2009
Marco Bellocchio, Carmelo Bene
212 pages / 978-2-912561-19-1 / 30

Rassembler Marco Bellocchio qui depuis son premier film, Les Poings dans les pochesMarco Bellocchio est entré au cinéma comme on entre en religion : de manière totale, entière et rageuse et Carmelo Bene, c’est rendre hommage, au-delà des différences de leurs œuvres, à une même volonté de résistance. Place est donc faite à cette alchimie italienne de beau et de fureur qui figure en (très) bonne place dans le 20e volume de la collection “Théâtres au cinéma”.

Théâtres au cinéma n°21, 2010
Youssef Chahine
189 pages / 978-2-912561-21-3 / 30

Dans l’œuvre de Chahine, la question « pourquoi » prend une valeur cinématographique autant que la question « comment » chez Godard”, disait Gilles Deleuze. Ce questionnement du dedans restera le fil conducteur de, pratiquement, tout le cinéma du réalisateur égyptien. Il est aussi porteur d’utopies se dessinant sur le fil d’un horizon à atteindre, et dont la qualité première est de rester hors de portée, voire de reculer à chaque fois qu’un pas, qu’un film en l’occurrence, est fait en sa direction.

Théâtres au cinéma n°22, 2011
Alain Tanner – John Berger
208 pages / 978-2-912561-23-X / 30

Plus encore, donc, que la réalité de leus collaborations, c’est le fait qu’au sein même des œuvres, qu’elles soient de fiction, do-cumentaires ou sur une frontière indiscernable entre les deux, ce sont toujours plusieurs voix qui parlent chez Tanner et Berger. Cette plurivocité structure leurs œuvres, leur donne leurs qualités particulières de distance et d’ironie, de mélancolie et de tendresse. Nées des tumultes déçus de la contestation politique, chacune en a conservé la plus belle trace : la nécessité constante de la confrontation des regards, des opinions, des temps.

Théâtres au cinéma n°23, 2012,
Barbet Schroeder
190 pages / 978-2- 912561-25-6 / 30

En partant aux États-Unis, Barbet Schroeder a dessiné l’une des filmographies les plus originales des cinéastes issus de la Nouvelle Vague. Non seulement parce qu’il est allé sur place confronter sa cinéphilie hollywoodienne des années 50 aux réalités de production des années 80 jusqu’à aujourd’hui. Mais aussi parce qu’il a su y poursuivre ses étranges contes moraux à travers des perspectives inattendues : celles du détournement souvent ironique des codes idéologiques des grands genres américains, du film de procès au film d’action en passant par le drame psychologique policier.

Théâtres au cinéma n°24, 2013,
Philippe Garrel
240 pages / 978-2-912561-26-8 / 32

Raoul Ruiz, spécialiste en fantômes, résumait le cinéma de Philippe Garrel par l’équation “Straub + Cassavetes”, ce qui réduisait les âges du cinéma mais était une autre manière de pointer les synthèses de son œuvre : on y trouve la fièvre lyrique dans le plus grand dépouillement réaliste et la radicalité politique dans la chronique de soi.

Théâtres au cinéma n°25, 2014,
Chantal Akerman
272 pages  / 978-2-912561-27-5 / 35

Ne dirait-on pas d’abord de l’œuvre de Chantal Akerman qu’elle procède par grands sauts et vastes horizons ? La géographie de ses tournages ou, depuis quelques années, de ses installations, traverse le monde : Europe, Russie, Israël, états-Unis, Malaisie. La tonalité ou, pour reprendre un mot qui la préoccupe, « l’appartenance » de ses films, traverse les genres et les formats : des 3 minutes de Contre l’oubli aux 200 minutes de Jeanne Dielman ou à la temporalité en boucle des installations ; des formes documentaires, des essais autobiographiques, des fictions, et au sein de la fiction, le drame minimaliste (Je tu il elle) aussi brillamment que la comédie musicale ou l’adaptation littéraire.

Collection Du Théâtre au cinéma

Du théâtre au cinéma n°1, 2003
Kateb Yacine et Abdelkader Alloula
58 pages / 2-912561-09-4 / 15 

Kateb Yacine et Abdelkader Alloula, chacun à sa mesure, ont sans conteste marqué de leur emprunte le théâtre algérien, mais celle du cinéma reste moins connue. Si Kateb Yacine n’a participé qu’à un seul film, de nombreux cinéastes ont tenté de rendre compte de son travail et de son génie créatif. De magnifiques documentaires. Retracent ce parcours hors du commun. Quant à Abdelkader Alloula et parallèlement à son travail au théâtre, il y a lieu de relever ses fréquentes incursions au cinéma, y imposant sa stature comme comédien ou signant de nombreux scénarios.

Du théâtre au cinéma n°2, 2005
José Celso Martinez Correa
56 pages /  2-912561-12-4 / 10

Un récit entre théâtre et cinéma en onze actes sur un metteur en scène brésilien qui s’appelle Martinez et que le cinéaste Glauber Rocha admirait.

Du théâtre au cinéma n°3, 2006
Ariane Mnouchkine
64 pages / 2-912561-15-9 / 15

Ariane Mnouchkine, chef de troupe, metteur en scène et cinéaste Son trvail n’est jamais coupé de la réalité, adaptant à la fois des textes de patrimoine théâtral  et d’autres contemporains . Derrière la caméra, elle a gardé la même focale pour filmer des œuvres inoubliables, 1789, Molière ou Le dernier caravansérail.

Du théâtre au cinéma n°4, 2007
Armand Gatti
160 pages / 978-2-912561-17-0 / 20

Né en 1924 à la maternité de l’hôpital de Monaco, fils d’Auguste Rainier et de Letizia Luzona, Gatti Dante Sauveur a été successivement journaliste, cinéaste, auteur de théâtre et metteur en scène. Car s’il est un metteur en scène réputé et reconnu pour son théâtre engagé, il est aussi cinéaste. L’Enclos, présenté à Cannes en 1961 où il obtint le Prix de la critique de cinéma, a marqué les esprits.

Du théâtre au cinéma n°5, 2009,
La bouche ouverte, Scénario inédit de Carmelo Bene
48 pages / 978-2-912561-20-5 / 15

Fondé sur une conception de l’acteur qui s’oppose à l’autorité des textes, l’art de Carmelo Bene explore les confins de la présence visuelle et vocale des corps scéniques. De 1967 à 1974, il quitte le théâtre pour réaliser cinq longs métrages. La bouche ouverte écrit en 1970 est le scénario de l’un de ses rares projets cinématographiques non réalisés.

Du théâtre au cinéma n°6, 2010,
Albert Camus, du théâtre au cinéma
Suivi de Les Deux Rives, texte inédit de Saïd Ould-Khelifa
64 pages / 978-2-912561-22-1 / 15

Camus est riche de ses aspérités, qui sont autant d’indications quant à la richesse d’une œuvre devenue, en un demi-siècle, quasi universelle. Le travail d’investigation que nous avons entrepris à cet effet, même s’il n’est point exhaustif, donne un aperçu sur la vaste portée de l’œuvre camusienne et de son plaisir de spectateur. Là aussi, de nombreux cinéastes ont tenté de rendre compte de son travail et de son génie créatif

Du théâtre au cinéma n°7, 2009
Susan Sontag, la passion du cinéma
52 pages / 978-2-912561-24-8 / 15

Si on connaît son talent d’écrivaine – abordant aussi bien le roman que le fiction -, son attirance pour la photographie, sa tendresse pour la danse, son amour de la littérature, on connaît peut-être moins sa passion pour le cinéma. Elle était donc curieuse de tout. Et nous lui sommes gré de nous avoir entraîner avec bonheur sur les chemins du 7è Art.

Autres publications

Joseph Losey, l’œil du maître, Textes, notes et correspondances
1994, coédition Magic Cinéma / Actes Sud

Traçant le portrait d´un créateur au travailL´Œil du maître propose des textes pour la plupart inédits : correspondances (avec Harold Pinter, Romy Schneider, Dalton Trumbo, Tennessee Williams), ébauches de scénarios, notes de mise en scène (sur la lumière, sur les acteurs, sur la production), essais autobiographiques.

Rosada, Le Frioul de P.P.Pasolini
2000, Collection Magic Cinéma
48 pages / 2-912561-04-3 / 15

Photos et parcours littéraires de Danilo De Marco. Texte de Tito Maniacco
Une mélodie infinie entre mythe antique et fatum moderne.

Tout Guy Debord
2002, Collection Magic Cinéma
24 pages / 2-912561-06-X / 7

Guy Debord est né le 28 décembre 1931 à Paris. Il a écrit La Société du spectacle. Il a réalisé des films. Il a été un des fondateurs de l’International situationniste dont il a dirigé la revue. Il a essentiellement bu, lu, vécu, souverainement indifférent aux juge de ses contemporains Il s’est suicidé le 30 novembre 1994. Guy Debord ne s’explique pas. Il faut le lire.

Glauber Rocha, Le Siècle du cinéma
2006, Coédition Magic Cinéma, Yellow Now
336 pages / 2-912561-12-4

Le Siècle du cinéma rassemble environ quatre-vingts articles écrits par le cinéaste brésilien Glauber Rocha entre 1957 et 1980, sur des réalisateurs ou des films américains et européens. Rocha expliquait que le métier de critique lui était intellectuellement nécessaire – tout en exerçant son travail de cinéaste, il n’a ainsi jamais cessé d’écrire sur les autres, à l’occasion de festivals ou de sorties en salles, pour des journaux comme parfois pour des mises au point personnelles sur des auteurs aimés. […]